Le scandale du numerus clausus en première année de médecine
Quel scandale de voir des étudiants de 1re année de médecine réussir leurs examens en première session avec plus de 70 % (une distinction) et ne pouvoir passer en 2e année en raison de ce numerus clausus.
Petit rappel : La restriction à la profession est du ressort du fédéral et l'enseignement, en ce compris le numerus clausus, est du ressort des communautés. Un illogisme purement belge.
Le fédéral a limité l'accès à la profession de médecin disposant d'un numéro INAMI. La raison semble être de limiter les dépenses de sécurité sociale.
D'une part, il n'y a, selon moi, aucun rapport entre le nombre de médecins et les dépenses de santé. Je ne connais personne qui aille chez le médecin sans raison et pour son bon plaisir. Pour limiter les dépenses de santé, il faut s'attaquer aux causes des maladies et non aux médecins qui veulent soigner.
D'autre part, dans certains endroits, il y a pénurie de médecins, et plus encore de spécialistes. Certains hôpitaux sont contraints de faire appel à des médecins étrangers.
Le numerus clausus est en outre une mesure ridicule. Seuls ceux qui, en première année, seront les mieux classés et qui auront donc réussi mieux que d'autres leurs examens purement théoriques de chimie, de physique et de biologie pourront être médecins. Quel rapport entre la pratique de la médecine (après sept années d'études) et un cours de chimie de 1re année ? Aucun. J'ai même pu remarquer, dans cette discipline comme dans d'autres, que certains étudiants réussissant moyennement leurs études, faisaient d'excellents médecins. Ils étaient à l'écoute et avaient, comme l'on dit, la vocation. Alors que d'autres, brillants étudiants, peuvent être d'excellents théoriciens mais de piètres praticiens.
Il faut le dire : toutes ces mesures qui brisent des vies et n'ont aucun effet sur les dépenses de santé sont sorties d'esprits embués.
Que font les autorités médicales, que font les professeurs de médecine pour s'opposer réellement et avec force à ces mesures ? Quand les politiciens modifieront-ils ces mesures que seuls les étudiants, les plus faibles, ont le front de condamner. Il faut saluer le courage de ces étudiants.
Petit rappel : La restriction à la profession est du ressort du fédéral et l'enseignement, en ce compris le numerus clausus, est du ressort des communautés. Un illogisme purement belge.
Le fédéral a limité l'accès à la profession de médecin disposant d'un numéro INAMI. La raison semble être de limiter les dépenses de sécurité sociale.
D'une part, il n'y a, selon moi, aucun rapport entre le nombre de médecins et les dépenses de santé. Je ne connais personne qui aille chez le médecin sans raison et pour son bon plaisir. Pour limiter les dépenses de santé, il faut s'attaquer aux causes des maladies et non aux médecins qui veulent soigner.
D'autre part, dans certains endroits, il y a pénurie de médecins, et plus encore de spécialistes. Certains hôpitaux sont contraints de faire appel à des médecins étrangers.
Le numerus clausus est en outre une mesure ridicule. Seuls ceux qui, en première année, seront les mieux classés et qui auront donc réussi mieux que d'autres leurs examens purement théoriques de chimie, de physique et de biologie pourront être médecins. Quel rapport entre la pratique de la médecine (après sept années d'études) et un cours de chimie de 1re année ? Aucun. J'ai même pu remarquer, dans cette discipline comme dans d'autres, que certains étudiants réussissant moyennement leurs études, faisaient d'excellents médecins. Ils étaient à l'écoute et avaient, comme l'on dit, la vocation. Alors que d'autres, brillants étudiants, peuvent être d'excellents théoriciens mais de piètres praticiens.
Il faut le dire : toutes ces mesures qui brisent des vies et n'ont aucun effet sur les dépenses de santé sont sorties d'esprits embués.
Que font les autorités médicales, que font les professeurs de médecine pour s'opposer réellement et avec force à ces mesures ? Quand les politiciens modifieront-ils ces mesures que seuls les étudiants, les plus faibles, ont le front de condamner. Il faut saluer le courage de ces étudiants.
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